Les divorcés en colère (y a bien les motards !!!)

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Patricius

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Les divorcés en colère (y a bien les motards !!!)

Ecrit le 29 nov. 2004 14:24

Message par Patricius »

Déclaration sur la communion
pour les personnes divorcées et remariées

CONSEIL PONTIFICAL POUR L'INTERPRETATION DES TEXTES LEGISLATIFS

Le Code de Droit canonique établit que "Les excommuniés et les interdits, après l'infliction ou la déclaration de la peine, et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion" (can. 915).

Ces dernières années, quelques auteurs ont soutenu, s'appuyant sur divers raisonnements, que ce canon ne concernait pas les divorcés remariés.

On sait que l'Exhortation Apostolique Familiaris consortio de 1981 avait rappelé cet interdit en des termes sans équivoque, au n. 84, et qu'il a été plusieurs fois réaffirmé de manière expresse, spécialement en 1992 par le Catéchisme de l'Eglise catholique n. 1650, et en 1994 par la Lettre Annus internationalis Familiae de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

Malgré cela, ces auteurs présentent différentes interprétations de ce canon qui concordent dans le fait d'en exclure en pratique la situation des divorcés remariés. Par exemple, puisque le texte parle de "péché grave", il faudrait réunir toutes les conditions, y compris subjectives, nécessaires pour qu'il y ait péché mortel, ce qui fait que le ministre de la Communion ne pourrait pas proférer ab externo un tel jugement; de plus, puisqu'on parle de persévérer "avec obstination" en ce péché, il faudrait se trouver face à une attitude de défi de la part du fidèle, après une monition légitime faite par le pasteur.

Face à ce prétendu contraste entre la discipline du Code de 1983 et les enseignements constants de l'Église en la matière, ce Conseil Pontifical, d'accord avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et avec la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, déclare ce qui suit:

1. La prohibition que fait ledit canon, par nature, dérive de la loi divine et transcende le contexte des lois ecclésiastiques positives: celles-ci ne peuvent introduire de changements législatifs qui s'opposent à la doctrine de l'Église.

Le texte de l'Écriture auquel se réfère sans cesse la tradition ecclésiale est celui de Saint Paul: "C'est pourquoi quiconque mange le pain ou boit le calice du Seigneur indignement, se rend coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun s'examine donc soi-même et mange ensuite de ce pain et boive de ce calice; car celui qui mange et boit sans reconnaître le corps du Seigneur, mange et boit sa propre condamnation " (1 Cor 11, 27-29).

Ce texte concerne avant tout le fidèle lui-même et sa conscience morale, et c'est ce que formule le Code au canon suivant, le can. 916. Mais être indigne parce que l'on est en état de péché pose aussi un grave problème juridique dans l'Église: c'est précisément la parole "indigne " que cite le canon du Code des Canons des Églises Orientales parallèle au canon 915 latin: "les personnes publiquement indignes doivent être écartées de la réception de la divine eucharistie" (canon 712). En effet, recevoir le corps du Christ en étant publiquement indigne constitue un dommage objectif pour la communion ecclésiale; c'est un comportement qui attente aux droits de l'Église et de tous les fidèles à vivre en cohérence avec les exigences de cette communion. Dans le cas concret de l'admission à la sainte communion des fidèles divorcés remariés, le scandale, entendu comme une action qui pousse les autres vers le mal, concerne à la fois le sacrement de l'eucharistie et l'indissolubilité du mariage. Ce scandale subsiste même si, malheureusement, un tel comportement n'étonne plus: au contraire c'est précisément face à la déformation des consciences, qu'il est davantage nécessaire que les pasteurs aient une action patiente autant que ferme, pour protéger la sainteté des sacrements, pour défendre la moralité chrétienne et pour former droitement les fidèles.

2. Toute interprétation du canon 915 qui s'oppose à son contenu substantiel, déclaré sans interruption par le Magistère et par la discipline de l'Église au cours des siècles, est clairement déviante. On ne peut confondre le respect des mots de la loi (cf. canon 17) avec l'usage impropre de ces mêmes mots comme des instruments pour relativiser ou vider les préceptes de leur substance.

La formule "et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste" est claire et doit être comprise d'une façon qui n'en déforme pas le sens, en rendant la norme inapplicable. Les trois conditions suivantes sont requises:

a) le péché grave, compris objectivement, parce que de l'imputabilité subjective le ministre de la communion ne peut juger;

b) la persistance obstinée, ce qui signifie qu'il existe une situation objective de péché qui perdure au cours du temps, et à laquelle la volonté des fidèles ne met pas fin, tandis que d'autres conditions ne sont pas requises (attitude de défi, monition préalable, etc.) pour que la situation soit fondamentalement grave du point de vue ecclésial ;

c) le caractère manifeste de la situation de péché grave habituel.

Par contre ne sont pas en situation de péché grave habituel les fidèles divorcés remariés qui, pour des raisons sérieuses, comme par exemple l'éducation des enfants, ne peuvent "satisfaire à l'obligation de la séparation, et s'engagent à vivre en pleine continence, c'est-à-dire à s'abstenir des actes propres des conjoints" (Familiaris consortio, numéro 84), et qui sur la base d'une telle résolution ont reçu le sacrement de la pénitence. Puisque le fait que ces fidèles ne vivent pas more uxorio est en soi occulte, tandis que leur condition de divorcés remariés est en elle-même manifeste, ils ne pourront s'approcher de la communion eucharistique que remoto scandalo.

3. Naturellement, la prudence pastorale conseille vivement d'éviter que l'on en vienne à des cas de refus public de la sainte communion. Les pasteurs doivent s'employer pour expliquer aux fidèles concernés le vrai sens ecclésial de la norme, de sorte qu'ils puissent la comprendre ou au moins la respecter. Quand pourtant se présentent des situations dans laquelle ces précautions n'ont pas eu d'effet ou non pas été possibles, le ministre de la distribution de la communion doit se refuser de la donner à qui en est publiquement indigne. Il le fera avec une extrême charité, et il cherchera à expliquer au moment opportun les raisons qui l'y ont contraint. Pourtant il doit le faire aussi avec fermeté, conscient de la valeur que possèdent ces signes de force, pour le bien de l'Église et des âmes.

Le discernement des cas d'exclusion de la communion eucharistique des fidèles qui se trouvent dans les conditions décrites, revient au prêtre responsable de la communauté. Celui-ci donnera des instructions précises au diacre ou à l'éventuel ministre extraordinaire quant à la façon de se comporter dans les situations concrètes.

4. En tenant compte de la nature de la norme citée ci-dessus (cf. n. 1), aucune autorité ecclésiastique ne peut dispenser, en aucun cas, de cette obligation du ministre de la sainte communion, ni produire des directives qui la contredisent.

5. L'Église réaffirme sa sollicitude maternelle pour les fidèles qui se trouvent dans cette situation ou dans d'autres situations analogues qui empêchent d'être admis à la table eucharistique. Ce qui est exposé dans cette déclaration n'est pas en contradiction avec le grand désir de favoriser la participation de ces enfants à la vie ecclésiale, qui déjà peut s'exprimer en beaucoup de formes compatibles avec leur situation. Au contraire, le devoir de réaffirmer cette non-possibilité d'admettre à l'eucharistie est une condition de vraie pastoralité, d'authentique préoccupation pour le bien de ces fidèles et de toute l'Église, parce qu'il indique les conditions nécessaires pour la plénitude de cette conversion, à laquelle tous sont toujours invités par le Seigneur, et de façon particulière au cours de cette année sainte du grand jubilé.

Du Vatican, le 24 juin 2000
Solennité de la Nativité de Saint Jean Baptiste

Julián Herranz
Archevêque titulaire de Vertara
Président

Bruno Bertagna
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LumendeLumine

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Ecrit le 29 nov. 2004 16:25

Message par LumendeLumine »

"C po juste"? Dis, tu pourrais développer?

Il faut garder en tête que nul n'a "droit" au mariage. Il n'existe pas de droit au mariage, car le mariage est un oui d'amour béni de Dieu: l'idée de "droit" s'oppose complètement au charisme propre à la bénédiction sacramentelle des époux.

La communauté catholique a toujours vu le mariage comme une chose tellement grande et une union si parfaite qu'elle ne peut être rompue. Ainsi, je crois qu'il est approprié de dire que dans l'Église Catholique, le divorce n'existe pas. Les divorcés ne le sont qu'au plan civil. Se remarier, c'est finir marié à plusieurs personnes à la fois, donc on est en état d'adultère face à sa première femme. L'adultère est un péché grave.

Logique non?

Gabriel Ange

Gabriel Ange

Ecrit le 29 nov. 2004 16:45

Message par Gabriel Ange »

Le divorce existe chez les catholiques mais pour des motifs sérieux relevant des mariages polygamiques , ou non consommés ou pour des motifs de maladies

LumendeLumine

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Ecrit le 29 nov. 2004 16:53

Message par LumendeLumine »

En ces cas-là on dit "nullité de mariage" et non "divorce". La seule manière pour un couple catholique marié de se "divorcer", c'est de prouver que d'une manière ou d'une autre, ils n'étaient pas réellement mariés, c'est ce qu'on appelle la nullité de mariage.

Gabriel Ange

Gabriel Ange

Ecrit le 29 nov. 2004 17:46

Message par Gabriel Ange »

Jeu de mot de ta part mais vrai

LumendeLumine

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Ecrit le 29 nov. 2004 18:02

Message par LumendeLumine »

Jeu de mot de ta part mais vrai
??? Tu sais de quoi tu parles au moins?

Gabriel Ange

Gabriel Ange

Ecrit le 29 nov. 2004 18:40

Message par Gabriel Ange »

Et toi fait attention car parler comme modérateur n'a aucun lien ou presque que de parler comme intervenants .

LumendeLumine

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Ecrit le 29 nov. 2004 19:26

Message par LumendeLumine »

Cher Gabriel Ange,

Je ne sais pas trop ce que veut dire "parler comme modérateur".

Tu sais, ce n'est pas parce qu'on a accès à quatre ou cinq commandes de plus qu'on change ses convictions. Je n'agis en tant que modérateur que lorsque c'est strictement nécessaire, on est pas dans 1984 ici. Le reste du temps, je n'agis pas en tant que modérateur, je suis LumendeLumine, catholique, Montréal, Québec, pour vous servir. Tu remarqueras que j'ai strictement le même discours ici que sur les autres forums. Si jamais tu vois quelque chose dans ce je dis qui s'oppose à un article de foi catholique, je t'en prie, explique-moi en quoi je me trompe, ne fais pas que m'accuser gratuitement comme ça: ça n'aide personne, ni toi ni moi ni aucun des participants.

Patricius

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Ecrit le 30 nov. 2004 06:06

Message par Patricius »

LumendeLumine a écrit :"C po juste"? Dis, tu pourrais développer?

Il faut garder en tête que nul n'a "droit" au mariage. Il n'existe pas de droit au mariage, car le mariage est un oui d'amour béni de Dieu: l'idée de "droit" s'oppose complètement au charisme propre à la bénédiction sacramentelle des époux.

La communauté catholique a toujours vu le mariage comme une chose tellement grande et une union si parfaite qu'elle ne peut être rompue. Ainsi, je crois qu'il est approprié de dire que dans l'Église Catholique, le divorce n'existe pas. Les divorcés ne le sont qu'au plan civil. Se remarier, c'est finir marié à plusieurs personnes à la fois, donc on est en état d'adultère face à sa première femme. L'adultère est un péché grave.

Logique non?
Ce topic est essentiellement ouvert aux personnes divorcés qui trouvent que l'Eglise catholique est à côté de la plaque !!!

Tu auras autant d'argument que j'en aurai à te donner pour te démontrer que l'alliance sacré du couple avec Dieu, le reste même après un divorce, ... et surtout même après un remariage. Il n'y a pas duperie dans le marché passé aavec Dieu. Ou plus vulgairement: un couple divorcé n'a pas cherché à "baiser" Dieu dans un marché d'escrocs.

IL N'Y A PAS ADULTERE NI PECHE MORTEL ... pour un grand nombre de catholique romain !:twisted:
... même au Vatican et au sein des "autorités" religieuses, il y a (eu) débat !

Maintenant, si l'Eglise veut faire mumuse en ex-communiant des personnes divorcés et remariés et considérer que c'est un pêché mortel : grand bien lui en face ...
Je tiens aussi à préciser que certains prêtres catholiques recommandent à leur paroissiens divorcés-remariés de continuer à pratiquer le rite de l'eucharistie "sans rien dire" !

Il fut bien un temps où le fait de considérer la terre comme un astre sphérique fut aussi pêché mortel ....

Peut être qu'un jour le Pape et l'Eglise découvriront que "le remariage" n'est pas un pêché mortel et que la masturbation ne rend pas sourd ? :lol:

Patricius

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Ecrit le 30 nov. 2004 06:22

Message par Patricius »

Gabriel Ange a écrit :Le divorce existe chez les catholiques mais pour des motifs sérieux relevant des mariages polygamiques , ou non consommés ou pour des motifs de maladies

Je ne suis pas polygame

J'ai fait l'amour avec ma femme dans toutes les positions et dans tous les lieus possibles et immaginables (faudra que j'essaye dans une Eglise un jour !!! ... )

Je n'ai aucune maladie grâve ...


C'est foutu alors pour moi ....

C'est pô juste ....

Patricius

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Ecrit le 30 nov. 2004 06:53

Message par Patricius »

LumendeLumine a écrit :En ces cas-là on dit "nullité de mariage" et non "divorce". La seule manière pour un couple catholique marié de se "divorcer", c'est de prouver que d'une manière ou d'une autre, ils n'étaient pas réellement mariés, c'est ce qu'on appelle la nullité de mariage.
¦Ce message a été édité par la modération¦

nb: GA on ne dit pas "jeu de mots" dans ce contexte mais "jouer avec les mots". Toutefois il y a une grande différence en en droit (civil ou "religieux" - je ne connais plus l'expression exacte) entre divorce et nullité du mariage.

Petit rappel historique sur la nullité du mariage: cette "procédure" fut "inventé" par l'Eglise pour permettre à nos têtes couronnées d'user du mariage de manière plus "souple" pour des raisons géo-politiques.

Jésus enfin ne définit et n'enseigne en rien les rites, usages et pêchés liés au mariage.
Notre Eglise se sonde sur une définition très large du pêché pour se "permettre" d'excommunier les fidèles divorcés-remariés ETayant pratiqué le rite de l'eucharistie.
Jésus a vécu et baigné dans une culture polygamme.
Mon opinion est que Jésus n'a pas pû envisager comme pêché mortel le remariage associé à la participation à l'eucharistie, quand de son temps des hommes avaient plusieurs femmes sous leur toit ET que l'eucharistie n'existait pas !
Or si j'ai bien tout compris, l'Eglise se fonde sur l'Evangile, et le message de Jésus, pour qualifier de pêcher mortel le remariage associé au rite de l'Eucharistie.
(tu vois je n'ai pas pû m'empécher de commencer à vouloir te convaincre ... oups ... )

Mais si tu ouvres tes chacras :D deux secondes tu deviendras au moins scéptique à la condammnation "de fait" (sans jugement et sans appel possibles) à l'excommunication (y paraît que c'est grâve non ?) pour remariage ET participation à l'eucharistie.

Je pourrais te laisser penser que "je m'en pogne le bacon", mais bien au contraire. (Opinion) Une telle position de l'ekklesia (Eglise), est archaïque et contraire à l'enseignement de Jésus, et éloigne un grand nombre de gens qui ont la Foi d'Elle et surtout de "l'essentiel" du message de Jésus.
De telle position "à la con" (tabernacle), pollue le message de Jésus-Christ et écarte tellement de nos contemporains de la Foi en Dieu !
Le danger est parfois réel; le message de Dieu dissocié de la Foi en Dieu permet l'émergence des sectes au pires, ou des mouvements mystico-religieux, au mieux.
** ** ** ** ** ** **
Ekklesia Che Guevara

LumendeLumine

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Ecrit le 30 nov. 2004 11:38

Message par LumendeLumine »

Patricius a écrit :Petit rappel historique sur la nullité du mariage: cette "procédure" fut "inventé" par l'Eglise pour permettre à nos têtes couronnées d'user du mariage de manière plus "souple" pour des raisons géo-politiques.
Là tu te trompes. La nullité de mariage existait du temps de Saint Augustin, seulement la royauté en a par la suite tant abusé qu'elle est maintenant associée à une invention de la royauté, mais il n'en est rien.
Jésus enfin ne définit et n'enseigne en rien les rites, usages et pêchés liés au mariage.
Jésus enseigne le véritable amour. Toute la doctrine catholique est à comprendre dans cette optique, y compris celle du mariage et du péché. Tant qu'on raisonne uniquement en terme de morale sociale ou individuelle, on ne peut pas vraiment comprendre la doctrine catholique qui découle de la réalité du Dieu amour. La sagesse de Dieu est folie pour les hommes.
(tu vois je n'ai pas pû m'empécher de commencer à vouloir te convaincre ... oups ... )
Et où est le problème là-dedans? Tant mieux si tu essayes de me convaincre, le débat n'en sera que plus franc. :D
IL N'Y A PAS ADULTERE NI PECHE MORTEL ... pour un grand nombre de catholique romain !
... même au Vatican et au sein des "autorités" religieuses, il y a (eu) débat !
Il y a eu débat mais il y a eu conclusions. L'adultère est une réalité OBJECTIVE, c'est-à-dire qu'on parle de quelque chose qui est réel même si la personne n'en est pas consciente. Cela s'explique du fait que l'adultère est l'état d'une personne qui vit en concubinage avec une autre personne que son époux ou que son épouse. L'adultère, s'il est poursuivi consciemment et volontairement, est péché mortel. Il n'y a aucun débat là-dessus actuellement.
Il fut bien un temps où le fait de considérer la terre comme un astre sphérique fut aussi pêché mortel ....
Ça premièrement j'en doute fortement, deuxièmement ça ne concerne pas une dimension essentielle de la personne comme le mariage. Le mariage est un élément déterminant et constitutif de la société et de la personne humaine, contrairement à l'opinion concernant la forme de la terre. Il s'agit donc manifestement d'un sujet beaucoup plus grave, qui ne peut être traité avec autant de légèreté.
Peut être qu'un jour le Pape et l'Eglise découvriront que "le remariage" n'est pas un pêché mortel et que la masturbation ne rend pas sourd ?
Que la masturbation rende sourd est l'opinion commune des médecins du XIXe siècle, et ce sont ces médecins, eh oui, ces hommes de science, qui ont répandu des tissus de mensonges propres à faire rire aujourd'hui.

Patricius

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Ecrit le 30 nov. 2004 20:17

Message par Patricius »

L'adultère est une réalité OBJECTIVE,

AXIOME, POSTULAT, A PRIORI ET SURTOUT JUGEMENT.
Il n'y a d'adultère que si il y a jugement! Que si l'on sonsidère que c'est mal.
Donc partons du commencement .

En quoi le fait de se remarier (de commettre "l'adultère") est "mal" ?

LumendeLumine

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Ecrit le 30 nov. 2004 21:23

Message par LumendeLumine »

Un texte du Saint-Siège qui pourrait t'éclaire mieux que moi sur plusieurs questions: http://www.vatican.va/roman_curia/congr ... na_fr.html

2380 L’adultère. Ce mot désigne l’infidélité conjugale. Lorsque deux partenaires, dont l’un au moins est marié, nouent entre eux une relation sexuelle, même éphémère, ils commettent un adultère. Le Christ condamne l’adultère même de simple désir (cf. Mt 5, 27-28). Le sixième commandement et le Nouveau Testament proscrivent absolument l’adultère (cf. Mt 5, 32 ; 19, 6 ; Mc 10, 12 ; 1 Co 6, 9-10). Les prophètes en dénoncent la gravité. Ils voient dans l’adultère la figure du péché d’idolâtrie (cf. Os 2, 7 ; Jr 5, 7 ; 13, 27).

2381 L’adultère est une injustice. Celui qui le commet manque à ses engagements. Il blesse le signe de l’Alliance qu’est le lien matrimonial, lèse le droit de l’autre conjoint et porte atteinte à l’institution du mariage, en violant le contrat qui le fonde. Il compromet le bien de la génération humaine et des enfants qui ont besoin de l’union stable des parents.

desertdweller

desertdweller

Ecrit le 01 déc. 2004 02:47

Message par desertdweller »

Le mariage c'est esperer qu'un homme et une femme qui ne se connaissent pas, viennent de milieux et educations differents, ont des buts de vie differents, n'ont jamais couche ensemble, vont par l'operation du saint esprit constituer un couple pour le restants de leurs jours.
Lorsque les regles du mariages ont ete instituees, la duree moyenne d'un mariage etait de 15 ans. Un des deux partenaires, generalement l'homme, mourrait avant ca. Maintenant on espere que ces unions vont durer trois fois plus.
De plus, a l'epoque ou ces regles ont ete edictees, les marriages n'etaient pas la loterie d'aujourd'hui. Les marriages etaient organises par les familles.
l'annulation est une des plus grandes hypocrisie de l'eglise catholique. Qu'on explique le statut des enfants apres une dissolution par annulation. L'annulation qui ne pouvait s'obtenir qu'a Rome est maintenant au niveau dioscesal.
Dans beaucoup de vieilles familles francaise, c'est la tradition que la mere gifle sa fille juste avant qu'elle n'approche de l'autel. Ca lui permet si besoin venait de justifier une annulation par coercision.

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